Nos 5 (meilleures!) histoires de pêche incroyables au Québec

Nos 5 (meilleures!) histoires de pêche incroyables au Québec

Plongez dans le monde captivant de la pêche avec notre sélection des 5 meilleures histoires. Des récits de pêche incroyable vous attendent, des moments mémorables de captures de truite grise, de doré ou de truites mouchetées géantes. Ces anecdotes inspirantes de nos ambassadeurs ou amis de la pêche Daniel Gilbert, Phil Paradis, Raymond Carignan, Valérie Gauthier et Jason Tremblay Morneau. Allons au coeur de ces grandes aventures en pleine nature sans plus tarder.

Des truites mouchetées géantes au Nord de Kuujjuaq: histoire de Daniel Gilbert

Il y a peut-être une vingtaine d’années, Daniel Gilbert a vécu la plus incroyable pêche de sa vie sur une rivière qui se jetait dans le lac Laronsière au Nord de Kuujjuaq. « C’était une superbe journée de pêche ensoleillée avec des truites mouchetées géantes », s’exclame-t-il en disant que celles-ci faisaient de 4 à 5 livres et faisaient jusqu’à 24 pouces chacune.

C’est un tournage dans le cadre des soirées de films Chasse et pêche qu’il a eu la chance de vivre ce moment partagé avec ses amis Norman et Kenny Byrns. Savait-il que cela allait être une aussi belle journée? « Absolument pas! On voulait essayer simplement quelques coups de ligne et finalement, ça a été juste incroyable. », résume le pêcheur. Au passage, nous lui avons demandé les ingrédients pour construire la meilleure sortie de pêche. Selon lui, il faut de la bonne camaraderie, être au bon moment et au bon endroit, le tout combiné avec une bonne technique de pêche, le bon équipement. Le must? Des zones de pêche moins fréquentée dans le Nord du Québec. La fin de cette aventure de pêche? Des filets assaisonnés de beurre blanc avec quelques épices : un régal comme il s’en fait rarement! Une sortie de pêche mémorable dont il se souviendra longtemps. 

« On voulait essayer simplement quelques coups de ligne et finalement, ça a été juste incroyable. » - Daniel Gilbert

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La plus grosse truite grise jamais vue: Phil Paradis au lac Témiscouata

Phil Paradis, propriétaire de La Salopette et l’aventurier dans le coin du Kamouraska adore raconter sa plus belle sortie de pêche. C’est sur le lac Témiscouata qu’il a vécu sa plus belle sortie en août 2021. Il s’agissait d’un matin de pêche avec une belle température avec deux amis, un expérimenté et l’autre, un amateur mais avec peu d’expérience et de technique. On annonçait des vents importants ce jour-là, mais Phil était persuadé qu’ils auraient le temps de faire leur pêche avant que la météo se déchaîne. Après une heure de pêche, avec de beaux spécimens de 7 à 8 livres récoltés - ce qui était déjà une sacrée bonne pêche avec de beaux petits poissons! - , les pêcheurs voient apparaître au loin que le vent commence à se lever. « À peine a-t-on eu le temps de ramasser chacun notre canne à pêche que les vents étaient très imposés. On a réussi à traverser de peine et de misère le lac : nous étions éclaboussés par les vagues et le bateau était plein d’eau. Je ne suis pas peureux de nature mais je n’aimais vraiment pas ça. », se souvient-il.

 

Passionnés, ils ont néanmoins décidé de changer de marina et d’aller voir dans une baie plus tranquille. Une modification à leur parcours qui allait leur en mettre plein la vue! « J’étais trempé mais le soleil commençait à ressortir. Une fois nos lignes remises à l’eau, on sortait poisson après poisson de 6 à 8 livres. Nous pêchions à environ 70 pieds d’eau et le sonar m’a montré une marque très épaisse : je me disais qu’il y avait quelque chose de gros là-dessus. Je me suis mis à travailler pour intéresser le poisson et bien sûr, essayer de le ferrer puis ça a marché. » , raconte-t-il encore excité, se rappelant de sa canne très arquée, de la technique que ça demandait pour s’assurer de ramener le poisson à l’embarcation. « J’ai dit aux gars de commencer à filmer car je me doutais que c’était gros, dit-il, alors qu’il pensait que le poisson ferait environ 10 livres. Chaque fois que j’arrivais à remonter la ligne de 25 à 30 pieds, le poisson repartait avec la ligne. Ça a bien dû me demander un bon 6 minutes de travail. »

Son ami pêcheur le plus expérimenté tenait la puise et attendait avec impatience. Pourtant, dès qu’ils ont tenté de le prendre dans les filets, ils ont réalisé que la puise était beaucoup trop petite et ensuite, le manche a cassé. De peine et de misère, ils ont réussi à ramener le poisson dans le bateau. « C’était énorme comme poisson : je n’avais jamais vu une truite grise aussi grosse. J’ai pris le poisson dans mes mains et c’était plus gros qu’un bébé! Sa tête était aussi grosse que la mienne. », décrit-il en précisant que finalement les mesures indiquaient un animal de 15 libres et de 30 pouces de longueur. Phil raconte que c’est le deuxième poisson de plus de 10 livres qu’il a vu être pris dans le lac Témiscouata, lui qui pêche environ 250 truites grises par année. Il est convaincu que même dans ses vieux jours, il racontera cette histoire de pêche à ses petits-enfants.

 

« […] je n’avais jamais vu une truite grise aussi grosse. » - Phil Paradis

 

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Une pêche nocturne de nuit aux dorés – Raymond Carignan

 

La meilleure sortie de pêche de Raymond Carignan remonte à août 2018. Ce pêcheur d' expérience se trouvait alors au lac St-François, un élargissement du Fleuve St-Laurent qui est au Québec, en Ontario et la partie sud-ouest dans l’État de New-York. En compagnie de son ami Denis Laflèche et tournaient l’émission Passion Plein air et Outdoor Passion. « Sur ce même lac, dans la section qui se trouve en Ontario à Lancaster, j’avais gagné par deux fois le Tournoi de pêche professionnel Budweiser National Walleye Championship avec un record mondial à chaque fois. Mon retour sur ce lac m’a rappelé de très bons souvenirs et quand j’y reviens, j’en crée de nouveaux. », dit-il nostalgique en expliquant qu’en plus la pêche de nuit est toujours plus excitante puisque tous les sens sont décuplés. Pendant le jour, la caméra sous-marine avait démontré la présence d’énormes dorés. Ils dormaient et donc, Raymond se doutait que la nuit, les bêtes seraient plus actives.

 

Quelles étaient leurs armes secrètes, vous demandez-vous sûrement. Des devons du type Shad Rap de Rapala et le Thunderstick de Storm. « Ils ont la forme d’un mené traditionnel et leur présence est diffusée par le son de billes à l’intérieur d’une chambre de son de plus ils ont une action très forte. Le rajout d’un gel saveur éperlan sur ces leurres nous a donné un net avantage. Vu l’agressivité des dorés nocturnes nous activons toujours les leurres durant toutes les passes de traîne avec des coups de cannes même si ça peut devenir épuisant à la longue. », nous décrit le pêcheur avec précision, ajoutant que leur vitesse était de 4.5 km/h pour une bonne action des leurres et un bon ferrage. Encore à ce jour, il s’agit de sa plus impressionnante pêche à vie tandis que l’équipe a sorti environ 100 livres de dorés en quelques heures. « C’était très impressionnant. Je n’avais jamais connu ça ! », conclut-il.

 


Une pêche blanche mémorable – Valérie Gauthier

Valérie a réfléchi longuement avant de nous rencontrer au sujet de sa meilleure histoire de pêche. C’est qu’elle a plusieurs sacrées belles histoires, et qu’elle n’arrivait pas à trancher sur celle à raconter. D’ailleurs, plusieurs d’elles proviennent d’un camp au Nord du Québec, près du Lac Mesgouez, un endroit qu’elle visite religieusement avec des amis chaque année pendant leurs vacances. Là-bas, c’est un véritable paradis pour pêcher toutes sortes de spécimens comme le doré, le brochet, la truite grise et la mouchetée.



Finalement, à quelques jours de notre rencontre, comme si nous lui avions porté chance, le hasard a décidé qu’elle aurait une histoire de pêche encore meilleure à nous raconter. “J’ai été surprise, je ne m’attendais tellement pas à ça. C’était vraiment un beau trophée”, nous lâche-t-elle d’emblée. Valérie revenait d’une fin de semaine de pêche blanche en Ontario sur le Larder Lake près du Cheminis Lodge où elle logeait. Celle qui n’était pas adepte de pêche blanche il y a quelques années a redécouvert cette activité une fois bien habillée - avec les vêtements Sportchief! -, avec une tente qui est moins de gestion qu’une cabane, et surtout bien équipée, notamment avec un sonar pour bien comprendre les profondeurs et savoir ce qui grouille en-dessous de la glace. “On y allait pour pêcher la truite grise. J’ai réussi d’ailleurs: une belle de 23 po, la plus grosse jamais attrapée. ”, se souvient-elle. Cependant, c’est un autre épisode de ce week-end là qui a retenu son attention. Elle pêchait à environ 45 pieds de profondeur et elle voyait, au-dessus un poisson en suspension à 25 pieds. “Je me demandais ce qu’il faisait là: était-il perdu ou quoi?, rigole-t-elle. J’ai rilé pour aller voir à son niveau et il a sauté sur ma ligne. Les voisins m’ont entendu crier tellement j’étais contente. Je ne venais pas à bout de le monter à la surface, chaque fois que je remontais, il repartait avec la ligne. C’était du costaud. Quand il est arrivé à la surface, on a tout de suite vu que c’était un doré… et il était tellement gros: il faisait la grosseur du trou de pêche. On a dû se mettre à deux pour le sortir de là.”, s’enthousiasme-t-elle, racontait avoir été sous le choc et tremblante des heures durant. Après quelques photos avec son trophée, elle l’a remise à l’eau. “Un beau géniteur comme ça, on remet ça à l’eau. Cette journée-là, personne autour n’a sorti de doré. J’ai été la seule.”, dit-elle en précisant qu’elle l’a appelé son lingot d’or car ses écailles jaunes brillaient de milles feux.



La pêche miraculeuse de Jason Tremblay Morneau : “C’était malade!”

L’histoire remonte à déjà presque 20 ans. Jason Tremblay Morneau venait de décrocher son diplôme en Protection exploitation territoire faunique. Comme premier emploi, il avait été recruté par le Leaf River Lodge au Nord du Québec à titre de guide. “J’avais zéro expérience et je demandais aux guides plus expérimentés de me donner quelques tuyaux”, se souvient-il en riant. Au cours de la saison estivale, tandis que la journée s’annonçait comme toutes les autres il a connu sa plus belle journée de pêche. À environ 1h du camp, il a arrêté le bateau au pied de grosses rapides. Lui et ses camarades de pêche ont sorti de l’embarcation pour pêcher à la tête des rapides là où il y avait du poisson comme il n’en a plus jamais revu. “C’était fou, s’exclame-t-il. On a été là pendant 2 ou 3h et ça n’arrêtait pas! Aussitôt qu’on lançait la ligne, nous avions un poisson au bout.” En plus, les pêcheurs avaient de sacrés beaux spécimens: des truites arc-en-ciel de 2 à 4 lbs et de belles grises qui pesaient jusqu’à 14 lbs. “C’était malade. On est partis parce qu’un moment donné, nous étions brûlés! (rires) Ça reste encore ma plus belle journée de pêche à vie.” Qui plus est, avant de quitter, les gars ont vu un loup foncer sur eux. Ils croyaient que l’animal allait les attaquer mais pourtant, il fuyait puisqu’il avait dû entendre le son d’un bateau qui s’approchait à peut-être un kilomètre de là. Quand il a aperçu les pêcheurs, il a rebroussé chemin. De quoi ajouter un petit plus à la journée déjà qualifiée de… parfaite!


Vous avez, vous aussi une expérience de pêche à nous raconter? Des conseils de pêche pour "récolter" les plus belles histoires de pêche? Nous voulons en savoir plus sur vos belles pêches! Écrivez-nous.